C’est un fait, le 4 cylindres en ligne semble aujourd’hui “has been” ou dépassé en bon français pour les pros du marketing chez les constructeurs motos.
Quel plaisir de voir à nouveau le paysage motociste déployer autre chose que cette architecture certes pratique mais souvent dénuée de charmes.
Oui, vous me direz il y avait les italiens et leurs V2 et les anglais avec le trois pattes, mais bon sang que cela fait plaisir de voir le retour en grâce du V4 chère aux yeux des VFRistes et du 6 cylindres mélodieux.
Honda va bientôt lancer une grande offensive avec ce qui semble être un tournant pour la marque.
La construction d’une gamme V4 est de bon augure : nous avions la VFR en 1200, voici qu’avance la Crossover toujours en V4 mais de moyenne cylindrée et demain ? …Demain chez Honda, qui a toujours pris le parti de la technologie, on pourrait bien avoir l’envie de nous proposer autre chose qu’une CBR1000RR équipée d’un “simple” quatre cylindres.
Sans compter que nous savons déjà que la marque proposera à Milan encore un autre modèle autour du V4, certainement la remplaçante de la Pan European.
Et pourquoi pas une hypersportive japonaise avec un V4 ? Aprilia a prouvé avec la RSV4 que l’idée n’est pas saugrenue.
Et que si les magnifiques RC30 et RC45 avaient poursuivi leurs carrières en augmentant de cylindrées, elles seraient toujours au top aujourd’hui.
Chez BMW (qui d’autre pouvait se le permettre ?), on s’est creusé les méninges pour construire un six cylindres ultra compacte.
Là encore, et avec toute l’assurance que les allemands ont de dominer le marché de la GT, ils auraient pu se contenter d’un moteur plus classique.
La vérité, c’est que grâce à l’injection, on peut aujourd’hui se permettre beaucoup d’excentricité dans le moteur et ses architectures car on maîtrise mieux la combustion et donc les émissions polluantes.
Et puis les matériaux ont fait un bon en avant, seul un défaut d’industrialisation dans les composants internes d’un moteur peut rendre ce dernier fragile.
Lubrification, allumage, autant d’éléments qui ont profité de l’évolution et du modernisme.
Pour revenir au 6 cylindres allemand, je doute que les bavarois aient développé un tel moteur pour le cantonner à une seule moto.
L’avenir s’annonce radieux et plein de motos de caractère !
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