Grand équipementier américain, Delphi est sous le joug du régime de protection sur les entreprises en faillite depuis 2005 et est liée à une autre compagnie rentrée en faillite cette année : General Motors.
Ce dernier avait promis de reprendre la division “steering” (équipements de direction) et la majorité des sites.
Or, celui de Strasbourg, employant à ce jour 330 salariés, n’est pas compris dans l’opération.
De plus, 70 autres personnes du centre de développement de Tremblay-en-France seront touchés.
“Nos produits, les pompes hydrauliques pour direction assistée, arrivent en fin de vie.
L’avenir est aux pompes électriques.
Nous ignorons ce que Delphi voudra faire de nous”, déclare le délégué CGT Sébastien Dettwiller.
Le site est effectivement en retard sur l’évolution du marché vers ces directions assistées électriques.
L’avenir du site est bien sombre, aucun repreneur ne s’est manifesté et un comité central d’entreprise aura lieu la semaine prochaine pour débattre de la situation.
En opposition, le porte-parole de Delphi confirme la maintenance des sites de Blois, La Rochelle, Donchéry, Saint-Aubin et leurs quelques 3.
500 employés.
Source : Les EchosPhoto : Dernières Nouvelles d’AlsacePUBLICITÉPUBLICITÉ
Laisser un commentaire