Christian Estrosi a confirmé que la prime à la casse serait réduite à 500 euros à partir de début juillet, contre 700 actuellement et que cette dernière durera jusqu’à fin 2010 comme convenu et ce pour démentir les rumeurs d’une fin anticipé en raison du coût de 300 millions d’euros de cette prime pour l’état.
“Nous respectons notre engagement”, a dit M.
Estrosi, “Dans cette phase où nous sentons que nous approchons de la sortie de crise, (…) le gouvernement doit continuer à donner cette impulsion et à accompagner ses industries, et tout particulièrement l’industrie automobile qui représente 500.
000 emplois directs dans notre pays”, a déclaré le ministre.
M.
Estrosi avait évalué “à peu près à 200 millions d’euros” le montant des primes à la casse qui sera distribué cette année.
Mais le ministère de l’Industrie a précisé par la suite à l’AFP que, selon la dernière estimation, ce montant serait en réalité de “plus de 300 millions d’euros”, après 600 millions en 2009 (où la prime était à 1.
000 euros)…Si la prime à la casse a encore su soutenir le marché sur le premier semestre, la fin d’année devrait toutefois être plus dure.
Le ministre chargé de l’Industrie table pourtant sur “un marché particulièrement soutenu cette année”.
“On a des indicateurs sur les commandes à venir qui sont plutôt bons” et “il y a des nouveaux véhicules proposés par PSA et par Renault qui arrivent sur le marché”, a-t-il dit.
M.
Estrosi également un autre dossier sur la table visant à produire au maximun du “made in France”.
Le ministre a réaffirmé son souhait qu’une “voiture française nouveau modèle destinée au marché français (…) soit produite en France”.
M.
Estrosi “veut arriver à un étiquetage” des produits industriels avec “le pourcentage de composants” français.
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