Etait-ce prévu que l’officialisation de la nouvelle se fasse aujourd’hui ? En tout cas, la marque dévoile les clichés et informations officiels de son SUV Koleos revu moins de 24 heures après une fuite sur le Web.
L’effet de surprise est donc un poil gâché.
Bon, on s’emballe un peu, parce qu’on n’attend plus trop à être surpris par le Koleos, dont le dessin consensuel est classé numéro un sur sa liste de défauts.
Renault fait donc dans le léger, même si les transformations ne se limitent pas qu’aux boucliers, ce qui est souvent le cas.
Le changement majeur ici concerne la calandre, qui abandonne les deux petites entrées d’air « old school » pour une bouche en trapèze dont l’habillage évoque la Latitude.
De quoi donner un air de famille avec les autres modèles “mondiaux” de la marque, commercialisés aussi bien en Asie qu’au Moyen Orient.
Les phares sont aussi revus, avec un dessin affiné.
Le bouclier n’est pas sans évoquer celui du dernier Nissan Murano ! Difficile cependant de trouver que cette proue gagne en caractère.
Elle fait même presque plus pataude qu’auparavant.
Renault Koleos restyléLe reste de l’auto évolue en douceur.
On note juste de nouveaux rétroviseurs avec rappel de clignotant intégré ou un habillage des feux modifié.
A bord, Renault propose de nouvelles selleries et éléments de décoration.
Une nouvelle teinte de carrosserie Orange Cayenne est aussi proposée.
Selon les marchés, un essence de 170 ch sera proposé ainsi que deux moutures du 2.
0 dCi : 150 et 175 ch.
Grâce au travail effectué sur le véhicule, le moteur et la boîte, les émissions de CO2 des motorisations diesel diminuent.
La version 4×2 équipée du dCi 150 affiche 148 g et est par exemple désormais exonérée de malus en France.
Le plus gros moteur diesel, dCi 175, diminue également ses émissions pour atteindre 166 g.
Renault ne dit rien sur la possibilité d’avoir amélioré les qualités routières de l’engin, fortement décriées.
Le Koleos est aussi connu pour son piètre freinage.
Là aussi, Renault n’a pas communiqué sur de probables améliorations.
Ce remodelage sera-t-il suffisant pour sauver la carrière de l’engin ? Surement pas, même s’il connait depuis le début de l’année un boom de ses ventes en Europe, avec + 65 % ! Mais Renault en fait surtout un engin international, en le proposant dans plus de 50 pays sur les 5 continents.
70 % des ventes se font hors Europe.
Une fois les frontières du vieux continent passé, il semble plaire !
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