Citroën découvre les petites joies de la censure chinoise

Jeudi matin, Citroën dévoilait un inédit concept-car, nommé Wild Rubis, un SUV haut de gamme rattaché à la ligne premium DS.
Comme très souvent, le communiqué de presse était accompagné d’une galerie de photos officielles et d’une vidéo.
Les images de ce clip promotionnel ont été mises en boîte mi-mars.
Citroën avait choisi comme décor naturel les gorges du Tarn, dans le département de la Lozère.
Le conseil général avait donné son accord pour la privatisation partielle de la départementale 43.
La vidéo met en scène l’auto avec un couple d’origine chinoise.
Le Wild Rubis sera en effet montré en première mondiale lors du Salon de Shanghai.
Le petit film tournera donc en boucle sur le stand, il fallait donc ce petit clin d’oeil pour que les visiteurs se sentent concernés.
Mais d’après une information de l’Automobile Magazine, Citroën a dû revoir au dernier moment le montage pour faire disparaitre une séquence.
Celle-ci n’a pas plus aux autorités chinoises, qui se réservent le droit de censurer l’édition, la presse mais aussi la publicité.
Le problème venait d’images où l’on voyait un mannequin avec un tatouage dans le dos, ce qui faisait référence à un passage douloureux de l’histoire récente chinoise.
Quelques coupes plus tard, tout était rentré dans l’ordre.
Le Wild Rubis donnera naissance en 2014 à un SUV long d’environ 4,60 mètres, qui sera commercialisé dans un premier temps dans l’Empire du Milieu.
L’Europe devra patienter quelques mois pour être servie.