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A la découverte de Topito.com

Logo Topito
Logo Topito - Crédits : topito.com

Après Legorafi dernièrement, infos.fr continue sa tournée des sites web français qui ont un large succès, mais dont les coulisses restent encore méconnues…

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Cette fois nous sommes allés à la rencontre de Topito.com qui ne doit pas vous être inconnu : au principe pourtant très simple (un classement est proposé sur divers sujets), ce site internet est aujourd’hui très connu attire les foules. Nous avons tenté d’en savoir plus et les remercions d’avoir répondu à nos quelques questions.

De combien de personnes se compose votre rédaction/équipe ? Travaillez-vous sur le site à plein temps?

Topito, c’est: les 2 fondateurs actifs derrière leur bureau, 2 employés à temps plein, et 1 ou 2 stagiaires selon les périodes. Fournir entre 4 et 6 nouveaux articles par jour, week-end également, plus du contenu à quelques portails demande un peu d’organisation. Mais ça reste une anti-usine à top: on ne délocalise pas en Chine et on se bat pas sur le volume. Topito c’est la haute couture du top, c’est surtout une saveur et un ton. C’est tout ce qu’on a, alors on le travaille au quotidien.

D’où vous est venue l’idée de créer un tel site ?

Topito est à la base un programme stratégique de la NASA qu’on a récupéré par hasard (ils ont finalement préféré envoyer Curiosity sur Mars). C’est un concours de circonstances, mais disons que dans notre métier d’avant sur le Web, on avait besoin de quelques soupapes de sécurité pour s’amuser un peu, alors on a créé un blog de listes pour raconter quelques conneries sous forme de classement. L’idée c’était de parler d’actu et de plein d’autres trucs avec un angle et un regard décalé, sur le fond et sur la forme. On avait 3 lecteurs et ça nous semblait beaucoup. Aujourd’hui, on en a beaucoup plus et ça nous semble énorme.

Combien de personnes visitent topito chaque jour ? A partir de quel moment avez-vous senti le succès venir ?

Entre 100 000 et 150 000 visites pas jour. Ca représente un ou deux Stade de France tous les jours, ça en fait des pintes de bière sans alcool et des merguez mal cuites à distribuer, par email en plus. En fait le trafic a augmenté de manière assez régulière pendant ces années, et c’est encore le cas aujourd’hui. On a senti qu’on avait peut-être quelque chose la première fois où on nous a parlé de Topito sans savoir que c’était nous qui étions derrière. C’est plutôt marrant, c’était notre 1/4 d’heure wharolien. Quand on a vu qu’en s’amusant toujours autant de notre côté, les lecteurs suivaient, on s’est dit que ça sentait bon.

Quelle est l’importance des réseaux sociaux votre site ?

Une importance importante. On a un contenu assez viral, donc on ne se prive pas de le faire savoir sur Facebook et Twitter. Le taux de partage sur nos articles est du coup plutôt important. Mais on fait du divertissement, c’est plus simple. On fait juste attention à ne pas créer du contenu en pensant uniquement à ce critère sinon on finirait vite avec tous nos articles qui commenceraient par « si toi aussi tu… ». Si le contenu est bon, il sera partagé, tout seul comme un grand.

Quelles thématiques fonctionnent le mieux et quel est votre « Topito » record ?

On a plus de 5600 articles, alors forcément il y a des succès un peu sur toutes les thématiques. Ce dont on est le plus fier c’est quand on réussit sur du contenu écrit, l’ADN de Topito à la base, à être beaucoup lu et bien partagé: « les bonnes raisons d’être bassiste », « le métal expliqué à mon fils », « les signes que ton chat veut te tuer »… Mais aussi sur des créas graphiques internes comme « les logos francisés », « les trucs qu’on attendait de FIFA 13″… Et forcément on ne se prive pas de faire des listes et classements d’images en fouinant et mixant ce qu’on trouve sur le web. On a des articles qui ont dépassé les 150 000 « j’aime », ça n’arrive pas tous les jours.

Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

On sort un petit bouquin de listes en janvier, le premier, et ça nous fait plaisir d’avoir un truc concret dans les mains. On va en faire d’autres. On sort une appli mobile après le site mobile, tout neuf. Et on travaille sur un petit projet vidéo, pour aller défricher des terres inconnues pour nous et s’amuser avec des nouveaux jouets. Et évidemment revendre le projet à la NASA qui finalement aurait des regrets au vu des photos bidons envoyées par Curiosity. On va les saigner, crise ou pas crise.

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